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Présentation technique 3M : Faire du masquage une priorité pour améliorer le rendement.

Présentation technique 3M : Faire du masquage une priorité pour améliorer le rendement.

Le ruban de masquage existe depuis près de 100 ans. En fait, le ruban de masquage a été inventé pour l’industrie automobile en 1925 par Richard Drew, l’inventeur de 3M, lorsqu’il a remarqué que les peintres devenaient frustrés lorsque l’adhésif épais et le papier de boucherie qu’ils utilisaient enlevaient la peinture de leurs voitures depuis peu bicolores.

L’objectif général du masquage est simple : cacher les zones qui ne doivent pas être peintes. Cependant, comme tous les techniciens le savent, c’est plus facile à dire qu’à faire. Le masquage est une des opérations les plus longues et les plus fastidieuses du processus de réparation. C’est aussi une des tâches les plus ingrates, car lorsqu’elle est parfaitement faite, aucune preuve de masquage ne peut être vue et tous les produits de masquage se retrouvent à la poubelle. Alors qu’on exige des ateliers de carrosserie actuels qu’ils réduisent les coûts dans tous les domaines, certains considèrent le masquage comme une source d’économies. Il pourrait s’agir là d’une erreur coûteuse. Des produits de masquage inadéquats peuvent se décoller de la voiture, laisser des résidus d’adhésif, se déchirer plusieurs fois lors du retrait, etc. Toutes ces lacunes font perdre du temps, qui est l’atout le plus précieux d’un atelier de carrosserie. Des pratiques de masquage de qualité peuvent accélérer le masquage et améliorer l’apparence des réparations.

Cinq recommandations pour un masquage plus efficace :

  1. Tenez compte des conditions météorologiques lors du choix des matériaux de masquage.

    La climatisation de tout un atelier peut se révéler extrêmement coûteuse. C’est la raison pour laquelle de nombreux ateliers sont exposés au moins en partie aux conditions météorologiques. La chaleur, le froid et l’humidité produisent tous un effet différent sur le ruban. C’est la raison pour laquelle un ruban efficace en hiver peut ne pas l’être en été.

    Froid :
    Les températures froides ont pour effet de raidir l’adhésif des rubans. Cela peut nuire à l’application et au retrait du ruban. Un adhésif plus rigide n’adhère pas aussi facilement au substrat, ce qui rend son adhérence plus difficile. Lors du retrait, un adhésif plus raide se transférera également plus facilement. On recommande aux ateliers d’utiliser dans ce cas un ruban doté d’un système adhésif équilibré. Les rubans dont l’adhérence est trop grande peuvent présenter un transfert d’adhésif.

    Chaleur :
    Les températures chaudes réduisent effectivement l’adhérence en raison d’un effet « adoucissant » à la fois sur le support et sur l’adhésif. Les adhésifs moins dispendieux peuvent avoir tendance à « glisser » ou à se décoller lorsqu’on les tire autour d’une surface recourbée. De plus, la chaleur favorise l’étirement du support du ruban. Lorsque le support s’étire, l’utilisateur demande essentiellement la même quantité d’adhésif pour couvrir une surface plus grande. Lorsqu’ils sont combinés, le ruban peut s’arracher du substrat. Dans cet environnement, les ateliers devraient se tourner vers un ruban muni d’un support durable pour éviter tout étirement indésiré et vers un système adhésif dont la résistance de cohésion est élevée.

    Humidité :
    Une humidité élevée signifie qu’il y a davantage de vapeur d’eau dans l’air et très probablement de la condensation sur la surface du panneau. Les adhésifs pour ruban sont généralement hydrophobes, ce qui signifie qu’ils ne veulent pas interagir avec l’eau. Puisque l’eau se trouve à la surface du panneau, les bandes peuvent avoir plus de difficulté à adhérer. Les utilisateurs doivent chercher des rubans présentant un niveau d’adhérence plus élevé pouvant aider à surmonter le défi qui consiste à les coller sur un substrat humide.

    En raison de ces facteurs, il peut être judicieux pour les ateliers de changer de ruban en fonction des conditions météorologiques, tout comme on le fait pour les solvants à l’atelier de peinture. Par exemple, les problèmes de ruban attribuables aux conditions météorologiques peuvent se régler en utilisant un ruban en l’été et un autre en l’hiver.

  2. Nettoyez tous les panneaux avec des nettoyants à base de solvant et d’eau avant le masquage.

    Les panneaux des véhicules sont souvent parsemés de contaminants lorsqu’ils arrivent à l’atelier. Même si on lave le véhicule avant qu’il n’entre à l’atelier, la poussière résiduelle du mastic ou de l’apprêt poncé, les empreintes digitales du technicien et d’autres contaminants peuvent remonter à la surface. La seule façon d’éliminer tous les contaminants est d’utiliser des produits de nettoyage à base d’eau et à base de solvant. Le ruban adhère sur tout ce qu’on trouve sur la surface du panneau. Ainsi, s’il y a encore des contaminants, le joint laissera à désirer. Il peut en résulter pulvérisation excessive ou des pointes de saleté, ce qui demande un temps et un travail additionnels afin de corriger le problème.

  3. Assurez-vous que la cabine de peinture reste propre – en particulier lorsqu’on provoque l’évaporation des couches de base de force.

    Plus la cabine de peinture est sale, plus il est probable que la poussière et la saleté pénètrent dans la couche de base ou dans la couche transparente. Les couches dont on force l’évaporation augmentent également la convection à l’intérieur de la cabine, délogeant ainsi possiblement d’autres contaminants de la cabine ou du véhicule. On doit alors effectuer des retouches et cela en coûte temps et argent à l’atelier responsable de la peinture de finition.

    Un moyen simple d’éviter ce problème consiste à utiliser un revêtement de cabine liquide ou une enveloppe de protection qu’on peut appliquer sur les planchers et les murs. Les deux présentent des avantages et des inconvénients. Les revêtements liquides pour cabines peuvent s’appliquer par pulvérisation, ce qui signifie qu’on peut généralement les appliquer beaucoup plus rapidement que les autres solutions de protection des cabines. Cependant, ces revêtements ne parviennent pas à retenir beaucoup de contaminants, s’il y en a, qui peuvent pénétrer dans le revêtement transparent. Cela peut provoquer des saletés et des défauts de peinture dans la couche transparente si le revêtement n’est pas correctement lavé et appliqué de nouveau aussi souvent que nécessaire.

    Les enveloppes de protection des cabines sont enduites d’adhésif avec un support non tissé. Le support non tissé est formulé de manière à emprisonner la saleté, la poussière et la surpulvérisation – protégeant la cabine de peinture et empêchant les particules piégées de se libérer lors des travaux subséquents. Cela peut aider à réduire le temps de polissage global en diminuant le nombre de défauts de peinture. Cette solution coûte plus cher et prend plus de temps à appliquer qu’un revêtement en aérosol, car on doit l’appliquer manuellement au moyen d’un rouleau sur les parois de la cabine.

  4. Appliquez le ruban directement sur la feuille de plastique.

    Pendant des années, on recouvrait la voiture, par exemple, au moyen de papier journal, d’une bâche ou de feuilles de plastique brut. Bien que ces façons de faire protégeaient toutes (pour la plupart) les zones non peintes de la surpulvérisation, elles entraînaient également d’autres contaminants dans la peinture. La peinture s’écaillait également sur la feuille non traitée et sur la surface fraîchement peinte, obligeant ainsi à reprendre le travail. Cet échec obligeait les techniciens à modifier leurs façons de faire pour utiliser du papier de masquage de 6 ou 12 pouces autour de la zone de travail en plus des feuilles de plastique.

    Cependant, la plupart des feuilles de plastique pour automobiles haut de gamme qu’on trouve sur le marché ne présentent pas ce problème. Ces feuilles subissent un processus chimique appelé traitement corona. Le traitement corona modifie la chimie à la surface du plastique brut, permettant ainsi à la peinture d’adhérer à la feuille de plastique sans s’écailler. En apposant le ruban adhésif directement sur la feuille de plastique, on peut aider à économiser temps et matériel plutôt que si on utilise la méthode ancienne du papier avec des feuilles de plastique.

  5. Utilisez un ruban de masquage pour garnitures pour économiser du temps et de l’argent.

    Le retrait et la réinstallation de la vitre sur les véhicules peuvent être fastidieux et demander un temps énorme, en plus d’avoir des répercussions graves si on ne les fait pas correctement. Les rubans spécialisés sont conçus spécialement pour éviter ce processus et on les qualifie généralement de rubans de masquage pour garnitures. Les rubans de masquage pour garnitures comportent une bande rigide rigide retenue à des supports en papier ou en plastique. La bande rigide est utilisée pour former ou déformer le moulage autour du verre (généralement les pare-brise ou le verre arrière), et le reste du ruban est collé au verre pour garder le moulage comprimé. La compression du moulage permet aux techniciens de frotter, nettoyer et peinturer derrière le moulage, ce qui permet à la peinture de mieux adhérer et de cacher les lignes de peinture.

    Bien que cette solution semble simple, il y a quelques points qu’on doit garder à l’esprit

    • Bande rigide – Les bandes rigides sont généralement fabriquées de polyester rigide. Cependant, les produits offerts varient au niveau de l’épaisseur du polyester. Les bandes plus minces permettent d’économiser sur les coûts, mais elles peuvent manquer de résistance pour comprimer adéquatement de nombreuses moulures résistantes.
    • Support – Il existe des options avec endos de papier et de plastique. Les supports en plastique sont généralement plus solides que les supports en papier, puisqu’ils sont capables de retenir les moulages comprimés au fil du temps sans se déchirer. L’inconvénient des supports en plastique consistait autrefois dans ce qu’on devait les couper à la dimension requise, mais on offre maintenant des supports en plastique qu’il est possible de déchirer à la main.
    • Adhésif – Les rubans à faible adhérence ne nécessitent généralement pas de doublure adhésive, de sorte qu’on peut les appliquer plus rapidement que les bandes de garniture qui comportent une doublure. On doit cependant faire appel à des adhésifs robustes pour maintenir les moulures comprimées vers le bas, de sorte qu’il vaut peut-être la peine de consacrer les quelques secondes additionnelles nécessaires pour utiliser des produits munis de doublures.

    Avec tout ce que demande un processus de masquage efficace, on comprend facilement que la meilleure pratique consiste à toujours utiliser le bon produit qui correspond à la situation. Plutôt que de penser simplement au ruban de masquage et aux feuilles, voyez ces options comme une « boîte à outils de masquage ». Cela vous aidera à obtenir une excellente finition, tout en économisant temps et argent.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter notre 3M.ca/RéparationDeCarosserie

Rédigé par: Reese Weber, ingénieure du service technique avancé Division du marché après-vente pour l’automobile de 3M

À propos de l’auteur

[enBio=Across the globe, 3M helps companies and individuals succeed every day. All while contributing to true global sustainable development through environmental protection, corporate and social responsibility and economic progress. We are applying our science to make a real impact in every person's life around the world.],[enJob=Science. Applied to Life.],[frBio=Chaque jour, 3M aide les entreprises et les gens à réussir. Tout cela en contribuant au développement durable réel par le biais de la protection de l'environnement, la responsabilité sociale en entreprise et le progrès économique. Nous appliquons notre science afin de faire une différence réel dans la vie de chaque personne dans le monde.],[frJob=Science. Au service de la Vie.]

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