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Contribuer à améliorer la gestion des plaies et à prévenir l’inflammation prolongée dans les ulcères veineux de la jambe.

Un docteur et une docteure montrant un dossier médical à un patient âgé

Les ulcères veineux de jambe (UVJ) touchent environ 1 % de la population et constituent le type de plaie des membres inférieurs le plus répandu1.

Pour les professionnels des soins de santé, le traitement des UVJ comprend généralement l’évaluation du patient et de la plaie, l’identification et la prise en charge des facteurs contributifs et des comorbidités et l’élaboration d’un plan de traitement, qui comprend la protection de la peau, la gestion des exsudats, et la compression.

Cependant, même si ces étapes ont été respectées, parfois les UVJ ne guérissent pas. En fait, des études montrent que seulement 44 % des UVJ guérissent à la 12e semaine, tandis qu’environ 21 % des UVJ ne guérissent jamais complètement2,3.

Il est donc important de trouver des moyens pour améliorer les résultats des patients et de s’attaquer aux variables qui pourraient avoir un effet négatif sur le processus de guérison.

Facteurs affectant la gestion des plaies et les ulcères veineux de la jambe.

La recherche donne un aperçu des conditions dans lesquelles des UVJ sont les plus difficiles à guérir. La cicatrisation est affectée négativement lorsque :

  • Les ulcères sont grands ou anciens
  • Il y a des antécédents d’ulcères antérieurs ou de maladie veineuse compliquée
  • Il y a un manque de compression thérapeutique4,5

D’autres facteurs tels qu’un âge avancé, une mobilité réduite, une mauvaise alimentation, des antécédents d’hospitalisation récente ou des signes/symptômes d’infection peuvent également compliquer la guérison3,4,6. Rien de tout cela n’est une surprise pour les cliniciens avec de l’expérience en matière de soins des plaies. Mais d’autres considérations peuvent être moins évidentes.

Au moment où la plupart des UVJ sont évaluées par un spécialiste en soins des plaies, elles sont véritablement des plaies « chroniques ». L’âge moyen au moment de l’évaluation initiale est de cinq mois3. En plus d’évaluer et de s’occuper des facteurs ayant un impact sur la cicatrisation mentionnés précédemment, il est nécessaire de considérer l’environnement de la plaie aussi.

Considérations relatives aux plaies chroniques.

L’« inflammation chronique » fait référence à une plaie qui est dans la phase inflammatoire. Dans un processus de guérison normal, la phase inflammatoire nettoie les débris cellulaires, extracellulaires et pathogènes et dure 2 à 5 jours. Dans les plaies chroniques, en raison de la présence de biofilm, de traumatismes répétés et de comorbidités sous-jacentes, entre autres, l’inflammation continue de persister.

Au niveau cellulaire, une guerre fait rage. La réponse immunitaire de l’organisme est en action : les neutrophiles et les macrophages sont alertés. Ils sécrètent des protéases (enzyme dégradant les protéines), des espèces réactives d’oxygène (ROS) et des cytokines inflammatoires7. Ce processus est essentiel pour maintenir la base de la plaie propre et exempte d’infection. Mais lorsqu’il se prolonge, il interfère avec la fonction des facteurs de croissance et dégrade la matrice extracellulaire, ce qui retarde la guérison.

Traiter l’inflammation chronique pour favoriser la cicatrisation des plaies des UVJ.

L’incorporation de ces étapes dans votre plan de traitement peut faciliter le processus de cicatrisation des plaies de l’UVJ.

  • Commencez avec le débridement : L’effort de l’organisme pour éliminer les tissus non viables, les débris et les bactéries associées déclenche la phase inflammatoire et ce processus se poursuit jusqu’à ce que le lit de la plaie soit propre. Le débridement de la plaie pour la préparation du lit de la plaie contribuera à ce processus et favorisera la transition au-delà de l’inflammation. Le débridement chirurgical est le plus efficace, mais en fonction de la situation clinique, d’autres formes telles que le débridement mécanique doux ou le débridement chimique peuvent être envisagés.
  • Gérer le biofilm/la charge microbienne : La présence d’une charge biologique ou d’un biofilm exacerbe l’inflammation. Vu que la plupart des plaies chroniques présentent un biofilm, envisagez l’utilisation systématique et à court terme d’un pansement antimicrobien efficace sur le biofilm (et pas seulement sur les bactéries planctoniques).
  • Choix du pansement topique : Certains types de pansements, comme le collagène, se sont avérés avoir un effet positif sur l’environnement de la plaie, car ils contribuent à créer une interface humide avec le lit de la plaie et créent un environnement propice au développement du bourgeon charnu et à l’épithélialisation.
  • Réduire les traumatismes : L’inflammation peut être déclenchée par un traumatisme récurrent de la plaie et des tissus environnants. Dans le cas des UVJ, cela peut provenir de l’utilisation difficile de bas de contention ou de chocs répétés sur la zone de la plaie.
  • Traiter les facteurs de confusion : Les comorbidités, notamment le diabète et l’hypoxie tissulaire, peuvent entraîner un dysfonctionnement des leucocytes, créant une réponse inflammatoire inefficace et prolongée.2

L’amélioration des taux de cicatrisation des UVJ passe par une approche d’ensemble. La création d’un plan visant à contrer les effets néfastes d’une inflammation chronique est une pièce importante du casse-tête.

En savoir plus sur la cicatrisation des UVJ.

Pour en savoir plus sur l’inflammation chronique et l’amélioration des résultats pour les patients grâce aux produits de gestion des plaies 3M, contactez un représentant en remplissant le formulaire ci-dessous.

Pour de plus amples renseignements sur les produits de gestion des plaies 3M, visitez cette page Web.

 

Références.

  1. Harding, K.  coll., « Simplifying venous leg ulcer management: consensus recommandations », Wounds International 2015. Disponible pour le téléchargement à woundsinternational.com
  2. Fife, C. E., Eckert, K. A., & Carter, M. J. (2018). « Publicly Reported Wound Healing Rates : The Fantasy and the Reality. » Advances in wound care, vol. 7, n° 3, pp. 77 à 94. https://doi.org/10.1089/wound.2017.0743
  3. Fife, C. (2018). De l’éditeur : « The Need for Real Venous Ulcer Data. Today’s wound clinic. » vol. 12, n° 2.
  4. Parker CN, Finlayson K. J., Shuter P., Edwards H. E. « Risk factors for delayed healing in venous leg ulcers: a review of the literature. » Int J Clin Pract.  vol. 69, n°9, 2015, pp. 967 à 977. doi:10.1111/ijcp.12635
  5. Fife, C. E., & Horn, S. D. (2020). « The Wound Healing Index for Predicting Venous Leg Ulcer Outcome. » Advances in wound care, vol. 9, n° 2, pp. 68 à 77. https://doi.org/10.1089/wound.2019.1038
  6. Parker CN, Finlayson KJ, Edwards HE. Prévision de la probabilité de cicatrisation tardive et de récidive des ulcères veineux de la jambe : développement et vérification de la fiabilité des outils d’évaluation du risque. Ostomy Wound Manage. Vol. 63 no 10, 2017 :  pp. 16 à 33. doi : 10,25270/owm.2017.1633
  7. Zhao, R., Liang, H., Clarke, E., Jackson, C., & Xue, M. (2016). « Inflammation in Chronic Wounds. » International Journal of moléculaire sciences, vol. 17, no 12, pp. 2085. https://doi.org/10.3390/ijms17122085

À propos de l’auteur

[enBio=Sarah is a certified geriatric nurse practitioner and wound, ostomy, and continence nurse (CWOCN). Most of Sarah’s career has focused on the management of acute and chronic wounds and she has practiced in this specialty in acute care, long-term acute care, and outpatient clinic settings. Sarah joined 3M’s Medical Solutions Division six years ago and is currently a member of the Wound Care Clinical Specialist team.],[enJob=APRN, CNP, CWOCN, 3M Wound Care Specialist],[frBio=Sarah est une infirmière praticienne spécialisée gériatrique et une infirmière spécialisée dans les plaies, les stomies et la continence. La majeure partie de sa carrière a été consacrée à la gestion des plaies aiguës et chroniques et elle a exercé cette spécialité dans des établissements de soins de courte durée, soins de courte durée à long terme et en clinique externe. Sarah a rejoint la Division des solutions médicales de 3M il y a six ans et est présentement membre de l’équipe de spécialistes cliniques sur les soins des plaies.],[frJob=Infirmière autorisée exerçante à un niveau avancé, IPS, infirmière spécialisée dans les plaies, les stomies et la continence, spécialiste en soins des plaies 3M]

Profile Photo of Sarah Isakson